La jeunesse a déserté
Mon corps depuis déjà longtemps,
Ainsi pour ne pas affronter
L’Ennemi qui gagne du temps,
Dans mon logement de poupée,
Il me faut rester confinée.
Mon esprit est préoccupé,
Alors, je vais m’imaginer :
Au bord de l’océan si bleu,
Ou, curieux, virant au vert,
J’ai vécu tant de jours heureux,
M’ayant construit un univers.
Le doux ressac me berçant,
Sur le sable, je m’étendrais,
Les vaguelettes, courant, moussant,
Légères, m’éclabousseraient.
A l’horizon, le ciel pur
De cette plage protégée,
Se reflétant dans l’eau d’azur,
M’inclinerait à voyager …
Je resterais là, sereine,
Un long moment me reposant,
Puis regagnerais sans peine
Mon jardin fleuri, apaisant.
Etonnant jardin de sable,
(Malgré tous les méchants rires
De voisins peu convenables),
J’ai pu un jour te voir fleurir.
Un merveilleux voyage au pays d’Eden (qui donc a des plages !). Merci et bravo pour cet envol vers des paradis peut-être aujourd’hui perdus.
Bonjour Christian et merci ! Oui je m’étais créé un paradis, mais l’envers fut difficile, pourtant j’en garde un souvenir intense. Mes amitiés, Simone.