Reprendre goût à la vie – Colette Guinard

REPRENDRE GOÛT A LA VIE

Après toutes ces tracasseries, à n’en plus finir
Nous allons pouvoir, maintenant rebondir
Sur de nouveaux projets d’avenir, à présent .

Les ciseaux vont s’échauffer à couper
Tous les cheveux, des gens du quartier
Les parcs vont retrouver les mamans
Qui y promènent leurs enfants.

Les papas iront, entre copains se défouler
Dans les salles de sport, chaque matin
Qui étaient fermés depuis des mois en vain.
Les coachs vont de nouveau les former.

Tous ces sportifs qui par force, se sont posés
Vélo, rameur, appareillages de musculation
Vont se déverrouiller et s’activer à remodeler
Ces corps d’hommes, qui comme des athlètes

Veulent concurrencer tous les champions
Pour de nouveau, faire des conquêtes
Rendre jalouses leurs épouses, ces midinettes.
Les cinéphiles vont pouvoir aller au cinéma.
Voir ces beaux films Tarasse Boulba ou Rébecca

Les fins gourmets, de succulents mets, se régaler .
Préparés, par tous nos chefs restaurateurs
Qui de nouveau vont travailler avec ferveur
Pour satisfaire nos goûts et nos papilles
Autour d’une table, nous serons tous en famille.

Les théâtres, les dancings vont rouvrir
Ainsi que les bars, pour le plaisir de la jeunesse
Avide de refaire le monde avec ivresse
Ainsi grands et petits, tous les humains
De nouveau chemineront vers leur destin.

Mais attention, à toutes ces tentations
Qui risquent, de ruiner nos illusions
La terre, nous offre d’excellentes merveilles
A nous, d’y veiller avec grande attention
Afin qu’elles ne retombent pas en sommeil

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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Lucienne Maville-Anku
Membre
21 mars 2021 20 h 20 min

Message d’espoirs. Mise en garde aussi. Tout a un prix. Faire les bons choix esr important à tout moment, où qu’on soit et où qu’on aille. Quoi qué l’on fasse.. Prendre les bonnes décisions. On peut tout “ruiner”.

“Mais attention, à toutes ces tentations
Qui risquent, de ruiner nos illusions”

“Illusions”, oui, car la vie ne sera plus comme avant, je me dis.
Elle ne sera jamais plus ce qu’elle a été, aprè la “crise” Et voudrait-on d’ailleurs qu’elle le soit.
Elle a changé de cours. Et pointe vers une autre direction.

Merci, Colette pour ce partage qui fait bien réfléchir.

Jean-Claude DOMINE
Membre
18 mars 2021 15 h 27 min

Est-ce prudent par votre poème alléchant de parler des plaisirs de la vie avec l’épée de Damoclès du covid au dessus de nos têtes…Je serais de tout coeur avec vous de reprendre vie s’il n’y avait pas sa menace…Beaucoup trop de gens malintentionnés empêchent le retour à la vie par leur incapacité de respecter non seulement les autres et eux-mêmes par les gestes barrières et continuent à polluer la planète égoïstement…sans l’ombre d’un remord…Je suis aussi autant que vous outré devant tant de jem’enfoutisme et d’irresponsabilité…J’ai adoré votre poème excusez-moi pour mon commentaire un peu désolé mais pas négatif…JC

Alain Salvador
Membre
17 mars 2021 12 h 36 min

Oh que j’aime votre conclusion nous mettant en garde en nous rappelant ce que nous sommes sur Terre…