Quelle galère… – Anne Cailloux

Le Français et la grammaire pas si facile à maîtriser

je dirais même plus..

Hier, Dieu était à mes cotés, je vous jure…

Une heure trente de transport pour rentrer, je me sentais pas bien et juste en passant le pas de ma porte, misère..

La débandade.

GASTRO. Fidèle celle là je vous le dis, celle qui ne vous quitte pas comme ça.

Je peux vous dire qu’en cet instant le truc le plus rapide du monde, n’est pas la pensée ni même la lumière…

Je prends mon téléphone, pour appeler mon Doc, pas de place avant Lundi.

Je rappelle à l’ouverture du cabinet.. celui du médecin, pas du mien.

Moi j’étais déjà dans le mien. Il me dit qu’effectivement il n’y à pas de place.

Bon, il faut que je vous dise que les rapports avec mon médecin sont cool, avec de d’humour,

il aime quand je viens, cela le sort des douleurs, des pleurs et des pipis cacas, enfin généralement…

et puis avec mon métier, je sais toujours de quoi il parle.

Je lui dis donc,

-Docteur, vous n’entendez pas un bruit d’écho derrière moi ? Je ne suis pas dans les Alpes.. devinez..

Il me répond : Colique, débâcle, dévoiement, dysenterie, flux alvin, de ventre, diarrhée,

chiasse ou église, vous faites votre confession !

-Allez encore un peu plus docteur.

-Gastro..

-Voilà, vous comprenez docteur, que je ne peux pas attendre. S’il vous plaît, prenez moi entre deux patients.

J’entends le docteur glousser.

-Pourquoi vous riez?

-Tu veux vraiment que je te prenne entre deux patients ?

-Autant pour moi Docteur.

-Et tu récidives ?

-Je vous offrirais un café dans le pire déca.

-Ce que j’aime chez toi, c’e sont tes exquis mots.

-Les bons salaires ne justifient-ils pas, les mauvais traitements Docteur.?

-Viens vers 17h, je te prendrais entre deux patients, c’est bien ce que tu voulais ?

-Oui Docteur, oui je sais, je n’oublie ma carte virale.

Ne parle pas Français qui veut !

Dans un autre contexte, le sens des mots.

Je me souviens d’un malade qui ne laissait rien passer avec le langage, homme, que j’estimais beaucoup.

Ancien franc-maçon, à chaque fois il me reprenait sur mes erreurs de langage.

Je me souviens de mes mots ; Mince j’ai mal à ma tête. Il me répondait : pourquoi VOTRE tête. J’ai mal à la tête suffira, si vous avez mal, c’est à la vôtre..

Puis ce mot pas catholique, encore moins protestant : Oh putain. Ce mot que je répétais souvent.

Lui me disait à chaque fois : vous savez que vous allez réussir à faire un bordel à la fin de la journée.

Alors un jour, je lui ai dit :j’ai vu votre femme ce matin dehors, il m’a répondu, ce n’est pas ma femme.

Moi! très étonnée, car j’étais certaine de ne pas me tromper ; Comment ce n’est ce pas votre femme ?.

Il m’a répondu avec les us et coutumes ; Non ! ce n’est pas ma femme, car ma femme peut-être n’importe laquelle.

Vous avez vu mon épouse…

.

Puis, les gaffes..

Un homme a acheté un shampoing, la caissière lui a dit ; Un 69 sil vous plaît. L’homme a fini au commissariat.

Sans oublier le ;

je suis sûr, ta sœur va bien.

Je suis sur ta sœur, elle va bien.

Je vais me faire un petit jeûne,

je vais me faire un petit jeune.

Chauffeur de corbillard, pilote décès, qui a le ”feu” derrière.

Il y a des gens bons et des sales amis.

Et encore je suis française.

Un homme m’a dit que j’étais indéfinissable

j’ai été voir dans le dictionnaire, il y avait une définition. 

Faut pas me prendre pour une idiote quand même….

.

Anne Cailloux

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Anne Cailloux

Anne Cailloux (335)

Depuis ma naissance, je fus autodidacte et trop rêveuse.Spécialiste dans l'art thérapie et les maladies neurodégénératives, j’essaie de retenir le temps des autres et du mien.. Quelques diplômes, une passion pour l'art et les poètes. J'ose dormir avec Baudelaire.Je suis une obsédée textuelle . Je peins, je crée et maintenant j’écris. Je remets cent fois mon ouvrage pour me corriger. De quinze fautes par lignes je suis passée à quinze lignes pour une faute... Deux livres en préparation et peut-être un recueil de poèmes, si Dieu veut.Anne
Je suis une junky des mots..

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8 Commentaires
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Philippe X
Membre
19 mars 2019 6 h 51 min

AH ! cette fidèle Gastro, toujours prête à rester derriére, laissant sur notre passage des traces de son indéfectible présence en cas de relâchement.Vous auriez pu dire : “j’ai du tracas jusqu’au cou” (contrepèterie ).
Bel exercice que vous nous avez si brillamment proposé.

Invité
18 mars 2019 15 h 24 min

Hé Anne vraiment bravo j’ai souri et aussi ma souris d’ordi et puis j’ai ri avec un bol de riz
Superbe texte drôle et bien amené un style unique
Douce semaine je t’embrasse

Invité
17 mars 2019 22 h 52 min

Vraiment très drôle et bien amené………dans votre style incomparable.
Merci pour cette pinte de rire Anne !
Amitiés
Bises

Chantal

Christian Satgé
Membre
17 mars 2019 21 h 25 min

Encore un texte exceptionnel et un goût certain pour les mots te les expressions… Une veine ? En tout cas un plaisir à lire. Amicalement…