Le sable n’est pas le rivage
La mer n’est pas le sel
Je suis la quintessence d’un visage incertain
Qui peine à se reconnaitre.
J’ai souffert d’un mal que seuls connaissent
les astres à leur coucher lorsque leur soif de lumière s’épuise.
Les marées se balancent au rythme de nos ombres sous la corde.
Sous mes chemises trouées, j’ai retrouvé mes habits d’astronome.
Je retrouve lentement le pouvoir de parler
à tout ce qui vit dans le balancement des marées, le chant du vent, les rondes des saisons.
A nouveau ma voix se déploie, retrouve l’air du vaste ciel de la vie.
Je retrouve le désir de naître et de chanter
C’est pourquoi le chant de la mort n’a plus de force en moi
Ma force n’est pas le vase de mon amour
Ma force n’est pas la voile de mon navire
Ma force est mon ancienne prière déposée au bord de la route.
©Daniel Plasschaert
Merci Daniel pour cette belle introduction poétique !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bien à vous,
Alain