Prends garde Goliath – Arnaud Mattei

 

 Tu te voulais un tsar, tu n’es qu’un dictateur                       

Tes sombres desseins tuent, rapace destructeur.              

Tes fureurs colonnes brisent la liberté,                                

Aliénation, vésanie des délires                                

La folie t’envahit, la raison t’a quitté                         

Par le fer et le sang, occuper conquérir.                              

                                  

Face à toi, jaune et bleu, le drapeau attaqué          

L’oriflamme salie, par ta haine souillée                    

Est le rempart dernier contre l’abject rampant.                               

Ton droit légitime est force inaliénable,                               

Dans les larmes et les armes le feu crachant,                                

Pays martyrisé de quoi es-tu coupable ?                            

                                  

Devant tant de noirceur notre monde s’alarme,                              

Riposter, résister, faut-il prendre les armes ?                                 

Réplique supplique, bien faible résistance,                         

Pour la postérité l’ogre tu resteras.              

Tu deviens le malheur de ton peuple souffrance,               

Prends garde Goliath, un jour tu tomberas !           

                                  

Empires revenus et partage du monde                               

Doctrines dépassées, odeurs nauséabondes                                 

Sous vos bombes meurent les hommes pacifistes.                        

Fossoyeurs des peuples, tyrans de l’éphémère,                             

Fuyez au loin damnés aux ardeurs bellicistes,                               

Vos sanglants s’enlisent dans de viles chimères !                                      

 

Arnaud Mattei, le 27 Février 2022

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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