Post scriptum – Nabil Khennous

Dans le fond de son cœur gît un petit oiseau blessé,
Ce bouvreuil pivoine dont j’ai touché les ailes amputées.
Ô chant déchirant pourquoi n’avoir pas vu son assuétude,
son esprit cyanuré par l’enfance d’amère insollicitude.
Le parfum ordalique d’un flot d’amour sans tain
où sombre la galère d’une promesse qui s’éteint.
Se perdent les mots dans le venteux nord chemin
comme s’éloigne le tonnerre d’un adieu chagrin.

Aurais-je un jour dans ce temps inexistant
le geste, le mot, le regard d’aimer vraiment?

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Nabil Khennous

Les Fleurs de Vent (11)

Le temps incertain tout comme l'amour qui va et vient, vivre pleinement et en conscience une vie d'homme, quelle gageure! Je suis un escargot sans ailes qui observe la danse colorée des papillons recouvrant le ciel tandis qu'un chœur entonne un chant de miel. La vie sourit à sa sœur, ensemble filles de l'amour et du temps qui s'enlacent et se délassent.

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3 Commentaires
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Claudine Bazoge
Membre
16 juillet 2023 23 h 01 min

Assurément ! Dans l’inexistant, le regard d’aimer existe vraiment.
Je me répète, mais c’est joliment écrit.

Cath Lefebvre
Membre
7 novembre 2021 10 h 16 min

Un poème plein de nostalgie, avec une question essentielle Comment aimer? En écoutant son coeur, en l’ouvrant comme une fleur, dans son battement éternel. Cath

Plume de Poète
Administrateur
9 décembre 2020 20 h 09 min

Merci pour vos partages poétiques et vos échanges sur le site.
Il faudrait corriger votre présentation auteur avec une faute de frappe…
Bonne continuation et au plaisir de vous lire à nouveau.
Bien à vous,
Alain