Poésie disparue – Colette Guinard

POÉSIE DISPARUE

A quoi sert-elle si elle s’endort
L’inspiration ne fait plus sensation
Elle part à la conquête de l’inconnu
Désolée de ne pas être reconnue
Elle subit l’ironie du sort
Ne plus lui porter attention.

Le masculin serait-il encore le plus fort
Son esprit est-il plus doué,difficile
De lui accorder toujours le record
Alors que le féminin est plus subtile.
La douleur dans ces écrits s’évapore
Retombe en larmes douloureuses, amères.

Sur cet océan sombre et bouillonnant
Glissent et se noient tous les sentiments
S’évanouissent et laissent là sur la page
Celle-ci vierge de récit ,de passion,d’illusion,
La poésie tourne le dos en adultère
A la création dans cette folle indifférence
Ne laisse aucune revanche ou chance
A cette intuition partie à contre courant.

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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4 Commentaires
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Alain Salvador
Membre
23 mai 2021 15 h 09 min

à nous de réveiller la poésie si elle s’endort. Piquons-là avec nos plumes….

Saber Lahmidi
Membre
18 mai 2021 23 h 42 min

Comme d’habitude, un beau poème plein d’images expressives et de sagesse. Merci chère Colette.