Peux-tu m’ouvrir tes doutes et me les chanter pour s’enivrer par le tourbillon de nos pas.
Peux-tu m’accompagner sur tes chemins sombres de tes peurs, saisir la lune et éclairer ce lacet tortueux.
Peux-tu déplier tes ailes et prendre ensemble l’envol vers les vents contraires qui brûlent tes espoirs.
Peux-tu ouvrir cette montagne et me tirer les mains pour découvrir tes secrets suspendus.
Peux-tu me laisser rentrer dans tes rêves, chaperonner dans un tourbillon de fenêtres ouvertes sur l’océan limpide.
Le jour levé, déplions nos ailes, volons vers ton cœur ouvert, de nos ailes battantes, volons vers mon cœur disponible.
Envol vers les mêmes rêves, où tout est accordé dans les profondeurs du dormeur.
L’oreiller est un tapis volant, les draps des doux nuages et le lit un domaine secret où seuls les rêves vagabondent.
Peux- tu m’accorder de rester dans le domaine des nuits profondes.
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