Paris
On a rasé les murs, goudronné le pavé
Creusé des fondations, monté des palissades
Pour construire un building ou un super marché
On coule du béton près des vieilles arcades
On éventre la terre, on ampute un jardin
Sous les marteaux piqueurs, c’est une déchirure
Tout un quartier se meurt, un souvenir s’éteint
Un arbre saigne et pleure et succombe aux blessures
Paris o mon paris
Où caches tu ton âme
Au cœur de l’ile Saint louis
Au pied de Notre Dame
Paris o mon paris
Sur les quais de la seine
Est-il un coin d’abris
Où l’amour se promène
Les badauds pour rêver n’ont plus sur leur chemin
Ni jongleurs musiciens ni de cracheurs de flammes
Dans les embouteillages du trajet quotidien
Ils vont vers le dortoir d’une banlieue sans âme
On ne s’arrête plus à l’angle d’une rue
Pour écouter chanter l’orgue de barbarie
Les gens pressent le pas au long des avenues
Sans regarder plus loin que le bout de leur vie
Paris O mon Paris
C’est un peu de ton âme
Qui traîne à l’île Saint-Louis
Au pied de Notre Dame
On te retrouve un peu
A la Mouffe ou au Tertre
On t’a blessé mon vieux
La poésie déserte
Paroles :Jean-Claude Mottier
Musique: Jean-Pierre Mottier
Superbe. J’adore ces pas de valse et la saveur suranée de l’accordéon.
Très très jolie chanson …
Magnifique !!! C’est une photo en couleur de Doisneau que tu nous proposes, tu n’oublies pas non plus celle en noir et gris qui prévaut aujourd’hui.
Paris comme toutes nos grandes villes se sont déshumanisées ….
ont perdu leur charme d’antan ….
très joli écrit sur la nostalgie d’en autre temps ….
Cordialement.
Merci pour ce beau partage tout en chanson Jean-Claude, nostalgie d’un Paris d’avant…
Il serait peut-être judicieux d’ajouter la musique du texte sur la publication, vous pouvez le faire comme pour ajouter une photo, une image depuis votre ordinateur.
N’hésitez pas de revenir vers moi si besoin.
Bien à vous,
ALain