Par-delà le visible.
Quand enfin tombent les masques
On croise des Hommes sensibles
On voit des Hommes fantasques
Dans leur manière de vivre
D’appréhender la Mort
Des Hommes qui se sentent libres
Dans un monde, simple décor
A une liberté de plus en plus menacée
Quand même les écrits sacrés,
Sont de toutes part brandis comme la seule solution
Aux discordes de civilisations
Ne sommes nous pas pourvus d’une bouche
Pour discuter, dans le calme, trouver des solutions
Sur lesquelles débouchent
Un monde sans violence, sans de l’âme la pollution
Quand se livrent des guerres
Que l’on nous vend éclairs
Pour des motifs peu clairs
L’exploitation de terres
Dont le sol regorge sans doute
De ressources pétrolières
Donc des guerres financières
Qui aux vies d’Hommes coûtent
Quand l’Homme est manipulé
Par des marionnettes, pardon des politiques
Qui font des belles promesses, qui seront vite rangées,
A un peuple, dépourvu de sens critique
Bientôt viendront les prochaines élections
La classe politique se met en branle
Des débats sont menés sans dignité, sans façons
La classe politique tremble
Toi, Citoyen de France, regarde à l’Assemblée
Ces hommes s’invectiver, se manquer de respect
Est-ce donc de cet exemple dont ils sont les garants ?
Toi, qui apprends le respect à ton fils avec acharnement !
Toi, Citoyen du Monde,
De cette Terre que l’on dit ronde
Ne trouves-tu donc pas regrettable
Que l’argent rendent les hommes qui nous gouvernent affables ?
Toi, Toi, Citoyenne du Monde,
Toi, Toi, la mère de trois jolies têtes rondes
Sais-tu seulement ce que c’est l’excision ?
Cette pratique barbare qui enlève aux femmes une partie de ce qu’elles sont !
Mon texte pourrait, tant et toujours s’allonger, aussi
Sur les mauvais traitements que nos frères, sœurs, subissent
Mais je préfère m’arrêter là, et clore mon écrit
Avant que les images, me laissent au nez une odeur infecte de pisse
Pisse que nos élus, ceux de nos pays, soit disant développés
Ne cesse de dégorger sur des réels problèmes et gardent les yeux fermés.
Le terrorisme est d’actualité, depuis qu’à Paris, il fit de morts plus d’une centaine
En parle-t-on autant quand la nationalité des victimes est plus lointaine ?
Tant de questions, dont on semble avoir les réponses
Des réponses, qui par leur coté abject deviennent presque risibles
Des questions dont on n’aura jamais ne serait-ce qu’une once
De réponse honnête. Par-delà le visible.