Des lignes délicates, arrondies,
Sur lesquelles reposent, là, assoupies,
Des boucles blondes par elles adoucies.
Défiant la pesanteur ennemie,
Ces divins volumes célestes affermis
Semblent appeler des caresses amies.
De leurs pointes rosées si hardies,
Au sommet de ces gaies collines chéries,
On en perçoit en insistant les dessins jolis.
Des yeux, de ce buste se dénient
S’ils ne leur donnent, par pudeur, un avis,
La promesse désintéressée d’un vis-à-vis.
Dons tellement naturels de la vie,
Qui la donnent par essence, Ô ronde Magie !
Ils en sont les puits infinis dont elle jaillit.
De ces astres bien galbés, bénis,
Tous sont admirateurs et laudateurs fléchis,
Ensorcelés par ces lunes gibbeuses, rebondies.
DUBRAS Pierrick,
23/09/2020,
6h09,
À Boulazac.