Tu es l’aube et le crépuscule
Le roulis de la mer et l’air marin
Un jardin qui fleurit en majuscule
Sur un dôme de verdure en alexandrins
Un miroir de l’être quand il déploie sa clarté
Une mélodie de flûte que l’on entend chanter
Dans une douce prairie aux parures d’été
Quand coule une rivière de mots enamourés
Et j’attends sous un hêtre ton premier baiser
Etendue comme une muse dans un tableau doré
Au son des bruissements d’oiseaux familiers
Qui annoncent le printemps des poètes à l’orée
De nos espoirs et rêves aux couleurs du ciel
Peignant les rues de Paris en sublime poésie
Voyant ces cafés comme des trêves de vie
Dans un monde inondé par la mélancolie
Oui nous vaincrons la guerre et ses noires pensées
A coups de pierres a l’édifice de la beauté
En envoyant en l’air nos plus tendres baisers
Rejoindre le blason de l’amour enlacé.
Barbara Belle
02/02/2024
Bravo pour ce très joli poème, qui se lit et se relit avec beaucoup de plaisir!
Merci beaucoup à vous!
Poésie goûteuse telle la jouissance non calculée du rapport de l’abscisse couchée sur l’or donné !
Merci pour votre commentaire fulgurant.
Je n’aurais pas utiliser le mot “fulgurant” voyez-vous, c’est très difficile d’appréhender cette synthèse…toutefois, venant de Jean Marie, rien de surprenant.
Alors là bravo !…
Ça ne veut absolument rien dire mais c’est tellement classe
Pour moi j’ai tout de suite compris la métaphore décrite en langage mathématique avec un jeu de mot final; voilà pourquoi j’ai trouvé ce commentaire fulgurant.
Tout à fait Barbara, c’était juste une plaisanterie, comme j’en ai souvent l’habitude avec Jean-Marie.
Merci, Barbara, pour cette magnifique poésie, qui fait du bien à mon cœur transi !
Oh merci infiniment pour votre gentil commentaire!