Petite fable affable sans morale, quoique… | Un noble vieillard connu pour sa fortune Épousa une drôlette venue du froid Qu’Internet lui mit sous les doigts. Il fut roi De la Belle qui disait haut que la tune N’était pour rien, croix de fer et croix de bois, Dans son choix… N’étant pas chez elle aux abois. Le cacochyme prit donc de ces pilules, Que seuls peuvent prescrire les médecins, Afin d’aider à ses désirs et desseins Lors de la nuit où sa chère libellule, Demoiselle à ses dires, lui ferait don De sa virginité dessous l’édredon. Six mois après le faste des épousailles, Le vieux jeune marié croise son docteur Et le remercie pour ces cachets qui, pour l’heur, Le feraient bon père malgré la grisaille De ses cheveux, le flétri de son pistil,… « Ma femme est grosse de mes œuvres ! » dit-il. Le médecin, après une moue sceptique, Lui tient à peu près ce langage, direct : « Vous me rappelez un ami des plus corrects Parti cueillir des plantes aromatiques Dans quelque bois voisin. Le temps menaçait. Son pébroque et son panier l’embarrassaient. Or, un loup vint à surgir dans la clairière Où il herborisait. Il était tout seul, Sans arme. L’animal serait son linceul. Il était perdu face à la bête meurtrière. Sans réfléchir, il saisit son parapluie, Mit en joue l’autre pour, qu’apeuré, il fuie. Il fait mine d’appuyer sur la détente. Un coup retentit et le loup s’effondra. Il l’avait occis… Il vous en répondra ! – Impossible !… Il se vante ce dilettante : Un autre a du tirer, fit le vieux. C’est clair ! – C’est ce que je veux vous suggérer, mon cher ! » © Christian Satgé – octobre 2012 |
La mort subite du loup – Christian Satgé
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Merci Christian j’ai adoré ma lecture, bravo c’est beau et captivant
Douce nuit
Mes amitiés
Fattoum.
Merci à nouveau Fattoum.
Continuez vous aussi à me réjouir avec vos écrits.
Amitiés
Christian
Merci mon ami j’y manquerai pas
Amitiés.