
J’ai mal de toi, le temps me fige
Comme le vent couche un roseau
Et mon pauvre cœur qui s’afflige,
Pleure sans fin un jour nouveau.
J’ai mal de toi, sans espérance,
Le ciel est noir comme un cercueil.
Ce temps qui, toujours, recommence,
Semble vouloir porter mon deuil.
J’ai mal de toi par la nuit blême
Qui n’apporte aucun réconfort.
Aurait-il suffi d’un «je t’aime»
Pour pouvoir arriver au port ?
J’ai mal de toi par ce jour vague
Qui n’annonce aucun avenir
Et me perce comme une dague
Pour un mot qui tarde à venir.
J’ai mal de toi dans le silence
D’où ne peut naître aucun secours
Et je sombre dans la démence
Pour la perte de mes amours !

L’écriture et le bricolage ont toujours été mes passe-temps favoris. N’étant plus apte pour le deuxième, je me contente du premier ! Que ce soit dans le genre du roman ou de la poésie.
J’ai commencé la poésie vers mes quinze ans mais je ne sais pas ce qu’est devenu le cahier de l’époque ! A vingt ans, je me suis lancé dans un roman mais l’édition d’un premier roman est chose difficile. J’ai trouvé un éditeur qui m’a arnaqué comme au coin d’un bois. J’ai payé et il n’a pas vendu un seul exemplaire ! Je les ai récupérés et, suite à une bonne critique des «Nouvelles de Versailles» auxquelles j’avais envoyé un exemplaire, j’en ai vendu environ 150 par les libraires de ma ville et, surtout, du porte à porte. Puis j’ai été pris par mon travail. De plus, l’édition d’un roman est problématique et chère !!!!, Dans la trentaine, je suis revenu à la poésie en tombant sur un site de poésie sur lequel je suis venu et où j’ai découvert que la poésie n’était pas simplement des pieds ! Une professeure qui est sur ce site mais que je ne nommerai pas par discrétion lui laissant ce soin si elle le désire, m’a appris la prosodie. J’en suis donc arrivé à écrire sans doute assez bien cette fois, puisque cela m’apporte quelques satisfactions, certes presque uniquement personnelles, en ayant déjà eu plusieurs prix même si très peu entraînent une manne financière. Mais l’un a quand même consisté en l’édition du recueil en compétition, alors…
Je pratique plutôt le classique même si je fais parfois de la poésie libérée, c’est suivant l’inspiration du moment. J’accepte volontiers les critiques à condition qu’elles soient constructives. Il faut toujours chercher à progresser, alors… Donc, n’hésitez pas, si vous voyez une bizarrerie quelque part, à me la signaler. Merci d’avance.
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“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé” disait l’immense poète. Il est vrai que l’absence de l’être cher fait mal. Espérer ou être réaliste peut aider à tenir le coup ! Merci pour ce partage qui ne peut laisser indifférent !
J’adore lorsqu’un poème sombre dans le Styx
J’aime ces cinq quatrains aux accents verlainiens, prosodiquement soutenus par les rimes riches et l’anaphore. (Votre “Mal de toi” me rappelle aussi, en moins classique, une ancienne chanson : “Sabor à mi” (Le goût de toi), un boléro créé en 1959 par le Mexicain Alvaro Carillo, qui connut un succès international et fit fureur, en France, dans les dancings des années 1960-1970.)