Maître Goupil, s’apprêta à se mettre en chasse pour ramener pitance et nourrir sa petite famille. Brun roux, à l’air malicieux, il se faufile à travers bois et forêts, prudent et toujours à l’affût, du moindre mouvement. Parfois, quand la faim le tenaille, il s’enhardit et s’approche des fermes, pour essayer de faire ripaille, et repère les poulaillers. Tapi derrière les fourrés, il guette les allées et venues, près à s’y engouffre, à la moindre occasion. Il doit faire attention, car le coq veille, et bien que pas très malin, Il veille sur son harem. Mais maître goupil est rusé, et sait comment détourner, l’attention de ce fanfaron, à l’air prétentieux. | Sa patience finira, par lui donner raison, et sans gêne il s’introduira pour semer la pagaille. Maître coq en sera bien marri, quand il verra ses poulettes occises, toutes déplumées et les œufs disparus, gobés par le finaud. Un bon repas attend la famille, avec les quelques beaux restes, qu’il a emportés de cette volaille criarde, qui finira dans les gosiers de ses petits. Et voilà, encore un bon repas de fait, il est pourtant bien sympathique, ce petit rouquin aux oreilles pointues, et au regard vif. Pourtant, pendant bien longtemps, on lui a fit bien mauvaise réputation, car la rage, parait-il, il pouvait nous donner, ce qui nous fit nous monter la moutarde au nez. |
Très beau goupil que le votre, envie de le défendre
très belle fable qui en dit long…
Anne