Merci Madame, vos fleurs apaisent mes émois,
Leur fragrance d’hiver brise mon effroi,
Et rassuré, je quitte les hauts bois,
Et cette mélancolie à perdre le bon aloi.
Merci, vos fleurs sont belles Madame,
Elles me comblent les sens et apaise le drame,
Cette faille, comme au fond d’un bois d’où rugit le brame,
Brise une raison de vivre qui lambrisse ma peau d’âne,
Ne reste plus qu’une insuffisance biologique de l’âme.
Quelles sont belles vos fleurs madame,
Une illusoire sainteté que vous portez dans l’âme,
M’oblige à chercher de vous un parfum, un charme,
Mais mes pleurs vous atteignent comme une arme,
Et je ne suis plus d’ici, puisque j’ai perdu votre âme.
Stéphane
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