Dans la chaleur feutrée d’une belle journée,
Qui annonce l’été par un printemps sucré,
Assis sur un vieil arbre couché par les années,
Au bord de cette Loire me revient mon passé.
Emmenée par le fleuve, une feuille en passant
M’interpelle sur ce qu’est vraiment l’instant présent.
Elle ne peut que surfer sur le dos du courant,
Tel le temps qui défile, nous allons de l’avant.
Si au cours des années le temps nous a forgé,
Il ne faut pas s’arrêter sur notre passé.
S’il a des vérités, il peut être mensonger,
C’est vers notre avenir qu’il nous faut se tourner.
Viendra la fin du bal, voudras-tu un instant
M’accorder cette danse pour arrêter le temps.
Me donner l’illusion que je suis un géant,
Que je t’ai avec moi jusqu’à la fin des temps.
A.S.
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Ce temps qui nous pousse ….
Ce temps qui nous retient …
Ce temps que l’on repousse ….
Ce temps qui nous revient …
Temps qi fuit, temps qui s’enfuit, temps qi es, temps qui sera. L’horloge est une implacable compagne. Douce journée Alain
Je ne te demande pas la permission.
Je suis au boulot. À ma pause, je vais ton texte l’imprimer pour l’encadrer et l’accrocher au mur.
Je dis merci, à un géant.
Oublier le passé, regarder vers l’avenir, s’arrêter aux bords de Loire et réfléchir avec nostalgie: bon lundi :Colette
J’aime beaucoup ce poème Alain, il correspond parfaitement au style et à la forme que j’apprécie vraiment.
Merci pour vos partages que nous prenons plaisir à découvrir et lire.