Il marchait sur la plage au sable doré, d’une île aux couleurs braisées par le soleil. Les vagues écumantes, venaient mourir sur le sable fin.Quand soudain, au milieu des flots, gorgés de soleil, apparût une sirène à la chevelure flamboyante,. et au regard de braise, se prélassant sur des roches émergentes.
Ile bénie des dieux, joyau sorti des entrailles de la terre, j’ai vu apparaître une sirène, aux yeux d’ébène,
comme une fille du soleil, émergeant du fond de l’océan. Mon sang n’a fait qu’un tour, et mon cœur a chaviré.
j’ai pénétré dans l’eau, me suis laissé porter par les flots, jusqu’à la belle, qui me lançait un regard langoureux.
|
Je me suis laissé emporter par elle.. Dans un bouillonnement, tendrement enlacés, nous nous sommes laissés emporter,Le soleil était à son zénith, et faisait ressembler, la surface aqueuse. à un miroir.
En surface, on pouvait entendre le doux clapotis, que faisaient les vaguelettes, venant s’écraser contre les rochers.
Ah, île de ma jeunesse, qui était inondée de lumière, quand je pense à toi, la nostalgie me remplit d’amertume
**
©Eric de la Brume
|
Magnifique, merci Eric.