Liberté
Liberté tant chérie, liberté tant aimée
Je t’en veux pour ta fuite, mais jamais t’en blâmer.
Par un jour de printemps, et sans m’en avertir,
Tu t’es enfuie au loin, pour mieux m’anéantir,
Ou pour me faire comprendre que rien n’était acquis
Que je devais me battre ou prendre le maquis.
Ce choix est cornélien car il est impossible,
L’échec était certain et donc inadmissible.
Je me suis calfeutré dans un placard immonde
Pour ne plus y penser, être à l’écart du monde,
Mais c’était méconnaitre toutes les subtilités
De ce concept inique, et fait d’ambiguïtés.
J’ai gardé mon cachot sans aucune fenêtre
J’ai occulté mes sens pour ne plus la connaitre
Mais elle m’a débusqué et a tout relancé
Avec de simples mots « Liberté de penser. »
Merci, pour ce magnifique partage libérateur en ces temps de chaleur !
nous gardons toujours en nous cette liberté dans notre esprit