A une époque marquée par un recul de l’humain, le bouddhisme promeut un renouveau humaniste.
Voici cinq points clés proposés par Daisaku Ikeda dans sa proposition intitulée «Humaniser la religion, créer la paix »
- Respecter tous les êtres vivants
Le désir d’aider notre prochain à sortir des souffrances pourrait être qualifié d’“humanisme spontané”, se concrétisant par une valorisation totale de la vie humaine. Pourtant, il existe une dérive possible : un anthropocentrisme qui ignorerait les autres êtres vivants.
L’une des particularités de l’humanisme bouddhique est d’affirmer que tous les phénomènes étant étroitement liés, le bonheur humain ne peut se construire qu’en harmonisant ces relations.
- Répondre au sectarisme et au dogmatisme
La tradition humaniste occidentale génère une idéologie tendant à renforcer le dualisme et l’individualisme.
Le bouddhisme oppose à cet humanisme “idéologique” un nouvel humanisme dans lequel les règles et de l’organisation de la société humaine sont toutes souples et fluides, ce qui nécessite une réévaluation constante, afin de toujours mieux servir les besoins de l’homme.
- Humaniser la religion
Les règles et les idées doivent donc être au service des êtres humains, et non l’inverse. Il en va de même, nous le savons bien, pour les religions, qui peuvent être de merveilleux instruments de libération ou d’épouvantables armes d’oppression Afin d’humaniser la religion, le bouddhisme prône une “révolution” consistant à mettre clairement la religion au service des êtres humains
- S’engager dans le dialogue
Cet appel à la “révolution religieuse” illustre bien que l’humanisme bouddhique n’a rien de flou ou de faible. Il s’agit d’une lutte non-violente. Ses armes sont les mots. De ce fait, le bouddhisme valorise et encourage la pratique du dialogue : c’est la parole qui est d’or, et non le silence !
- Se maîtriser d’abord soi-même
Sans cet effort de maîtrise de soi, parler d’humanisme perd son sens et sa valeur. L’être humain court à sa propre perte s’il reste incapable de maîtriser son avidité et continue de mettre la planète en danger
« Nous pourrons rendre aux hommes et à l’humanisme leur rôle central uniquement en faisant des efforts spirituels inlassables pour nous améliorer et nous maîtriser. »
Nombreux lisent mais ne comprennent rien comme moi ! …
un anthropocentrisme ?
sectarisme et au dogmatisme ?
dualisme et l’individualisme ?
Le sésame : goût-gueule !
anthropocentrisme : idéologie qui met l’homme au centre de tout
sectarisme et au dogmatisme : idéologie marginale prétendant que les autres sont dans l’errreur Non négociable
Dualisme et l’individualisme : idéologie d’opposition deux par deux (moi ou les autres) ou ne prenant en compte que le “moi pour moi”
Merci pour ces explications et développement de texte Jean-Marie mais même avec la traduction je ne comprends rien du tout ! … je trouve que ce texte n’est pas à la portée de chacun de nous et c’est assez récurrent en ce qui te concerne…donc ouvert à un public averti et intellectuellement développé, ce qui n’est pas mon cas…
La prochaine fois j’essaierai d’expliquer en langue des signes !
Cela dit, une amie intégriste m’a dit que ce texte l’insultait car elle n’était pas bouddhiste. On ne refait pas le monde en un texte…
Surtout pas ce serait encore pire pour la langue des signes…
On ne refait pas le monde tout court !
Chacun son truc…
Mais le truc se troquent !
Merci, Jean Marie pour tout cet enseignement enrichissant que tu nous apporte chaque jour! Bonne journée avec mon amitié poétique Colette
Merci, Colette, de me lire et d’y rebondir !
Une autre vision du bouddhisme pour moi ! Une ouverture…