Un violon triste, pleure
La froideur du vent du nord,
Pince ses cordes des langueurs
D’un bonheur disparu.
L’âme brisée,
il couvre son chagrin
de quelques notes d’un piano
aux accents oubliés.
Le ciel se découvre,
quelques rayons de soleil,
aux allures printanières,
couvrent le mirage.
Quelques primevères imprudentes,
se dévoilent sous les feuilles,
à la recherche de leurs nouvelles toilettes,
un moineau cherche sa clé de sol.
Quelques demoiselles
aux épaules dénudées,
s’enivrent des douceurs
de l’éveil du printemps.
Luciano
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