Vous qui gouvernez du haut de vos bureaux capitonnés,
La tête penchée sur des graphiques qui mentent autant que vos communiqués,
Savez -vous seulement ce que c’est que d’attendre deux heures à la banque alimentaire
Pour repartir avec trois pâtes, deux boîtes de conserve et l’impression de déranger ?
Vous avez la réactivité d’un volcan endormi
Et la mémoire courte de ceux qui n’ont jamais eu faim.
Quand ça brûle dans la rue,
Vous convoquez une réunion…pour planifier la suivante.
Vous parlez de « priorités nationales »
Pendant que les factures se hissent plus haut que les salaires.
Vous votez des budgets comme d’autres griffonnent des listes de courses,
Sans jamais vous demander qui va payer la note.
Les milliards ? Ce sont vous qui les avez perdus.
Par votre mauvaise gestion, vos choix absurdes,
Vos cadeaux discrets aux amis bien placés,
Et ce gavage en règle de politiciens repus
Qui confondent « servir » et « se servir ».
Les scandales ? Vous les empilez comme des trophées dans vos placards,
Et quand l’un déborde, vous inventez un motif creux pour l’embaumer.
Langue de bois, langue d’ivoire….
Pendant que vous sculptez vos phrases, la réalité sculpte des cicatrices.
La France gronde.
Et quand elle se lèvera,
Vos chaises ne seront plus assez solides,
Vos murs pas assez hauts.
Nous ne vous devons plus le silence,
Et encore moins le respect.
Le respect, ça se gagne….
Et vous, vous avez trouvé le moyen rare de le perdre sans même livrer bataille.
Bonjour Messine,
J’entends ce cri d’alarme et de colère.
Les gens, bien lotis, ne peuvent avoir , à mon avis, qu’une idée imprécise de la situation précaire et de la misère que certaines personnes vivent.
Eux mêmes, ces privilégiés, n’ont pas affronté de telles difficultés : donc, ils n’en ont pour beaucoup, que des idées vagues, déformées, lointaines.
C’est vrai, la plupart des élu(e)s tiennent à leurs privilèges. Ils ne veulent rien “lâcher”.
Et, tout ceci se transforme en une lutte des classes.
Les personnes fortunées s’enrichissent, encore et encore, le plus souvent ; les plus vulnérables s’appauvrissent aussi.
Pour davantage de justice sociale, il y aurait tant à faire ! Dans tous les domaines de la société !
Se retrousser les manches, ne plus observer notre nombril ; ce serait déjà un bon début !
Pour moins d’injustice et plus d’égalité ! Que les efforts soient vraiment partagés équitablement !
Tout un programme à appliquer, sans tarder ! Avec fermeté et conviction !
Cordialement.
G.L.
Ce texte est fort et direct, un cri contre l’indifférence et les privilèges. Il montre bien le fossé entre ceux qui gouvernent et ceux qui peinent à vivre. On y sent une révolte qui appelle à l’action et rappelle que le respect se mérite, il ne s’impose pas. Dommage aussi que sur ce site, qui se dit espace de partage, les écrits ne soient pas vraiment protégés. Etrange !! Merci pour votre texte Sylvie.
Merci Jan Marie! Hélas les larmes versons depuis des années, maintenant des torrents s’écouler. Je compatis et n’envie les plus démunis
Aux larmes, citoyens !