LES IVRESSES DU POISON
Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
” Aragon”
Nous cueillons léger les ivresses du poison ,
les mêmes maux rythment toutes les saisons!
Le peuple porte son fardeau, toujours innocent.
Aux marches de la fin, les dieux sont indécents!
Max Jacob encore vivant, sonne les matines!
Á vos prophéties je préfère la jeune Tarentine!
Le poète est applaudi au temps du roi Soleil,
qui connut Jean à son midi, s’émerveille!
Sept Thermidor de l’an onze, la folle terreur
porte un sanglot de liberté, de liberté muette,
quand s’avance indomptable la vraie bête
adieu favorites, dans l’ombre de l’éclaireur!
Les canons se sont tus dans Paris occupé
qui jette le discrédit sur un poète inculpé?
La république se nourrit du sang de la rancune
à bientôt Desnos dans la fosse commune!
Quand tombe l’exil sur un dissident qui s’obstine
on cueille au cœur, octobre pleins d’épines!
La nuit triomphe, sur des rimes engourdies
qui gisent au fond du trou comme au paradis!
Merci Georges de partager vos beaux textes et de nous remémorer ceux que nous avons trop tendance à oublier, qui sont nos “maîtres” !
merci Brahim et amitiés poétiqueq
Merci, pour ce partage poétique d’un connaisseur sympathique !