Les grêlons – Colette Guinard

Tel un ouragan en furie
Tombent les grêlons en pluie
Où maisons et cultures sont dévastées
L’horizon lui gémit, foudroyé.

La terre en colère, n’est pas fière
D’être devenue la prisonnière
Des humains, qui n’ont qu’une envie
La conquérir, récolter tout à leur profil.

Quant comblés, de richesses et de bien-être
Ils avaient tout à gagner, à chaque pas parcouru
Ils allaient vers de nouvelles, découvertes obtenues
Mers, océans, rivières, montagnes, vallées régnaient en maître.

La civilisation humaine, toucherait-elle à sa fin
Non, vivre dans ce châle de lumière, des rayons du soleil
Quant, sous la voûte étoilée, elle sombre dans le sommeil
Alors permettez-moi encore, de rêver à ce voyage divin.

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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5 Commentaires
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Guy André Talon
Membre
7 septembre 2022 9 h 43 min

Texte lucide et justifié, en France, par les destructions provoquées par les grêlons de juillet qui sont peut-être la métaphore climatérique d’un pays en lambeaux qui court vers sa fin, tout comme l’Occident.

Hélène Lebougault
Membre
7 septembre 2022 8 h 54 min

Les grêlons sont nécessaires chère Colette pour réveiller les endormis et les stopper dans leur folie souvent inconsciente de destruction et d’auto destruction