Est-ce à Baudelaire que je dois ce goût des vers
Ou aux alcools d’Apollinaire, moi je m’y perds
Alors qu’au petit matin, oui, c’est bien à jeun
Que je m’évade d’un rien au son d’un serin
Aurais-je été plus sage sous ta plume, Ronsard
Cultivant plus d’une page à la fleur de mon âge
Moins libertine sous les doigts de Lamartine
Frôlant la mutine à l’heure des Matines
Sans doute un fardeau pour Verlaine et Rimbaud
Fût-il si beau ou si ivre ce grand bateau
Mais bien mieux armée pour les yeux de Mallarmé
Semblant moins apeurée mais en rien libérée
Mais de Musset, la muse, sans autre excuse
De ses douces nuits j’en veux et j’en abuse
Dure pour Villon mais tendre avec Aragon
A en perdre la raison, en toutes saisons
Et même si Hugo me surveille de bien trop haut
Demain, dès l’aube, moi, je soignerai mes mots
J’aime à imaginer
les grandes Plumes
regarder par dessus
notre épaule
Merci pour vos encouragements. Moi aussi j’éprouve bien souvent des difficultés à écrire mais … mais ces “génies” nous ont ouvert une voix qu’il nous faut faire revivre et survivre. Chacun à son niveau avec ses propres mots
merci Martine pour cet hommages à ces illustres poètes auxquels nous devons tant… quand je les lis, je n’ose plus écrire… mais il faut savoir suivre le Maître de loin et sans lacher prise…
Merci, Martine, pour ce superbe partage !