Face à tous mes absents je me sens démuni,
La solitude m’oppresse, il est lourd le fardeau,
La lassitude m’entraîne dans un sommeil profond.
Mes enfants sont allés faire à leur tour leur nid,
Mes parents m’ont laissé porter haut le flambeau,
Mes amis sont partis vers d’autres horizons.
Le temps qui court trop vite fait de sacrés ravages,
Et il a fuit sans moi me laissant sur la grève
Regarder s’éloigner, sans un retour possible,
Tous ces êtres aimés avec qui le partage
Était ma nourriture comme monte la sève,
Et mon âme comme mon corps me semblaient invincibles.
Les casiers de mon cœur sont maintenant bien vides,
Vous pouvez y entrer il n’attend plus que ça,
Vous n’y serez tassé il est bien assez grand.
Bien sûr sur mon visage il y a quelques rides,
Mais je serai bien là pour vous tendre les bras,
Surtout ne tardez plus… Il court si vite le temps.
A.S.
la solitude a disparue car votre amie est arrivée ,comme vous l’aviez souhaité!