Elle venait d’un pays lointain
pour fuir la guerre et la mort
d’un endroit où humanité
était synonyme d’horreur.
Elle avait fui son pays
où la guerre détruisait tout
des bombes aveugles pleuvaient
sur des têtes innocentes.
Traversé des contrées périlleuses
pour arriver à ce qu’elle croyait
être un Eden, antre de paix, d’amour
de compréhension et démocratie.
C’était un jour de Noël
Elle avait tout perdu
s’était enfuie au péril de sa vie
avec un enfant chétif..
L’immigrée était arrivée
dans un pays qu’elle croyait
être une terre d’accueil
et se trouvait à la rue.
Elle se trouvait là, démunie
sans abri avec son enfant
après avoir fui l’enfer
ou le diable état son semblable.
C’était une fille d’Alep,
ville martyre d’un pays
au passé grandiose
qu’on s’appliquait à mettre à feu et à sang.
Pourquoi sont-ce toujours ceux
qui engendrent le meurtre et des hérésies
qui gardent leur confort, des hypocrites
qui n’ont rien à faire de la vie d’autrui?!
C’était une enfant d’Alep
arrivée chez nous, avec sa mère
après avoir subi mille tourments
un enfant innocent parmi tant d’autres.
Un jour de Noël où tout devrait être amour.
Il était là, assis sur le bord du trottoir
sa tête chargée d’horreurs d’un monde
qu’il n’a jamais connu en paix.
Unissons-nous, tous!
Quelque soit notre couleur, race,culture
ou religion et crions bien haut!
Plus jamais,nous ne voulons ça
Petit à petit, à force d’habitude
tout semble devenir banal
des enfants qui meurent, des familles décimées
au nom d’hérésies au mains de meurtriers
Formons une chaîne multicolore
et sans frontières pour montrer à tous
qu’humanité ne rime pas avec horreur
indifférence et oubli.
Eric de la Brume
Le 23 décembre 2016
Très beau poème, fort et émouvant
joli poeme d’une réalité cruelle cordialement Marianne
Sujet brûlant, tant conté, tant vécu
Merci pour eux, pour nous
Mais pourquoi l’écrire en quatrain
Il eut été plus puissant en 2 vers pour un texte poétique
Oliver
Sublime texte, malheureusement dans l’air du tant … du trop souvent..