Lecture et présentation ‘ Nuages’ de Mandin – Fattoum Abidi

Présentation et lecture de  recueil de poésie du poète et romancier Français : Mandin

Le livre s’intitule’ Nuages’

Edité chez la maison des éditions : Lanore à Paris  dépôt légal en Novembre  2018

Comprend  95 pages et 27 poèmes

En très belle couverture

Mon regard est attiré par les deux images sur la couverture. C’est celle d’une silhouette d’un homme regardant l’horizon. On regarde dessiner sur son  cerveau des nuages. Plus bas côté cœur on voit une image d’une violoniste  assise portant une robe rouge en train de jouer.

La couverture en verso  on voit une citation en poème de Charles Baudelaire. À  noter que le poète est étroitement influencé par ce dernier  poète mélancolique et triste.  On voit aussi des cheveux lâchés en toute liberté  d’une fille blonde regardant elle aussi le devant.

L’auteur commence son livre par un extrait de’ poèmes en prose  l’étranger’(1869) de Baudelaire, présenté sous forme de dialogue où on pose des questions qui touchent à l’amour

Le voilà :

-Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique dis ?

Ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?

  • Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
  • Tes amis ?
  • Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
  • Ta patrie ?
  • J’ignore sous quelle latitude elle est située.
  • La beauté ?
  • Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
  • L’or ?
  • Je le hais comme vous haïssez dieu.
  • Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
  • J’aime les nuages… les merveilleux nuages qui

Passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages.

Fin

On remarque que le poète n’a pas confiance aux autres, voir il méconnait autrui. Et même si l’autre est un proche dont le sang le lie étroitement : père, mère, sœur. Qu’elle déception et qu’elle tristesse !!! Il reconnait seulement les nuages merveilleux. Et qu’elle  étroite ressemblance  de Mandin à Baudelaire, tristesse, mélancolie. Un état d’âme dont les trames sont noires.  Et la  lumière en manque souvent. Parfois l’esprit lorsqu’il capte et lit  des idées noires. Malheureusement il finit de les adopter.

Plus loin page 7 dans son poème Nébuleux

Il dit’ Ils ne vont pas la main dans la main

Ni  les yeux sans les yeux

Ni rien dans rien’

On remarque une coupure avec l’autre, une indifférence vis-à-vis l’autre.

On constate que le mot mort revient plus souvent dans l’œuvre de poète. Par contre le nombre du mot vie est restreint par rapport à ‘l’autre vie’ (la mort)

Page 12 ‘ Le désir de la mortalité’

‘ L’enjeu est de faille’

‘ Le verbe aimer est une amphibologie’ Page 14

‘ Le poète est assis seul’

Page 15’ La mort enseigne la peur

Page 17’ Les deux amants sèment toute leur vie

Dans les sillions de la mort’

Page 18 ‘ La mort a le même sourire que la vie’

‘Les deux amants aiment souffrir de l’autre ‘

Là on ressent une tendance masochiste chez le poète

Page 44  le poète  cite le portrait de  Chopin et Georges Sand peint  par  le  Delacrois   vers 1863- 1875 ,coupé en deux  ces deux amants ont vécu la passion et la douleur, l’amour et la séparation

Page 44’ coupure de l’amour éternel’

Le poète est épris par la musique

Son amour de la musique page 50

‘ Mariee sioux prend sa guitare

Et chante’

Puis il dit dans son poème :

Prélude poème page  86- 90

‘Il joue au silence des arcs-en ciel’

‘ La musique est historienne d’elle-même’

Page 90 on voit  une  image d’une partition qui s’intitule prélude

Puis  on lit  plus bas le poète mélomane cite la citation de Friedrich Nietzsche :

‘La vie sans musique est tout simplement une erreur’

Une fatigue, un exil’

Tristesse et manque confiance en soi

Page 60   on assiste à une  tristesse noire

Il dit ‘ Il n’est plus magicien’

‘Il est devenu un pluraliste de la tristesse’

Dans on poème ‘ L’homme entrebâillé’ page pages 62

‘ L’homme entrebâillé ne laisse rien apercevoir’

On en déduit que la réalité on ne peut pas la connaitre, reste entrebâillée.

Puis le poète arrive à l’espoir dans son poème ‘L’espoir’

p 65 il dit :

‘ L’homme n’arrivera jamais

à déchirer l’écran de son devenir’

La fiancée du poète

Dans son poème qui s’intitule :  Capillatura

À  la Page 79 il la décrit avec admiration

‘ La chevelure  oscille le temps des couleurs de temps’

Les mèches nuages libres

‘ La senteur engainée’

‘ Elle est cils sensuels pour un regard désirant ‘

L’amour  nostalgique de cette fille blonde lorsqu’il avait quinze  l’a marqué à vie.

‘ Poète gourmet’ page 81

Page 83 poème : Corps séparé

‘ Les corps vivants se fâchent’

Dans son dernier poème : Semblables aux nuages

Son amour d’adolescent   à 15 ans amoureux de Néphélé depuis sa naissance l’a inspiré ce petit bijou de poésie.

‘ Le sombre et l’éclair’ page 91

‘ Le début et la fin’

‘Le temps nuages’

Poème 8 page 45   ToKonoma titre aussi en japonais

Serait-elle la nostalgie de son côté japonais ?

La poésie et l’horizon

Page 23 le poète parle de la poésie et de l’horizon comme suit :

‘ La poésie sert à ça

à regarder autrement ce que tout un chacun voit

sans re__ sentir

la blessure de l’émotion

est une cicatrice dans le corps des deux amants

le mot horizon n’a pas de sens vertical comme chéloïde

La boursouflure de la sincérité ni

Horizon ni

D’aucune sorte de géométrie

Juste souffrance de la chair

Coupure

Césure ?’

Dans cet ouvrage le poète à parlé de l’amour physique et de l’amour sentimental, de la déchirure lors de la séparation de deux amants avec beaucoup de souffrance’ Juste souffrance de la chair’

Les figures du style dans cet ouvrage sont :

La  métaphore, la personnification, la chosification,  l’ironie, la comparaison, l’allégorie, l’image, la métonymie, le symbole, l’hyperbole et autres.

Conclusion

Le poète est très pessimiste dans cet ouvrage et dans ses précédents ouvrages aussi. Il  très amoureux de la  poésie  et de la tristesse de Baudelaire

Baudelaire dit par exemple’

« Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées » – Baudelaire, Spleen.

Il dit aussi

À une heure du matin

Enfin ! seul ! On n’entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés

Encore Baudelaire

A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur

Dans la poésie de Mandin une beauté linguistique captivante, une profondeur qui nous invite à méditer sur certaines choses essentiellement, sur l’amour, la passion, la séparation, et autres. On ressent une certaine philosophie de la vie chez Mandin. Il veut regarder autrement que les autres être différent d’autrui.

Un petit témoignage sincère : Lorsque j’ai commencé à lire ce livre’ Nuages’  mes dents ont pincé mes lèvres. Car  je n’ai pas pu  le lire avant. Il est d’une  beauté délicieuse.

J’invite mes lecteurs et lectrices à récupérer ce magnifique livre pour l’acheter vous pouvez aller sur le site de poète

Sur ce lien

Les poésies de Mandin – Accueil

Un avant gout je vous ai choisis un passage d’un  poème qui s’intitule : La chanson du Je page 70

Hé ! Je… un dernier vers pour la déroute !

Tes yeux ont neigé

Je veux dire  fleurer

Je ne sais plus

Peut être colorié ?

Je les a vus

Te dire

Qu’il a froid

Chez toi

Je veux dire tristois

Je ne sais plus

Peut-être que c’est toi

Qui l’as vu dire

Qu’il y a  chagrinois là ?

Je veux dire peine de toi.

Tu aimerais lui dire…

Hélas, tes yeux l’ont émoisé

J’ aime plus les mots de ta bouche

Que ceux de tes yeux.

Dis : Rivière, berge, ciel, oiseau, nuage et branche.

Dis : amour

Ah ! Tu n’as que lui.

 

À noter que le poète parfois,  crée  dans ses œuvres  des lexiques  qui sont propres à lui.

  1. B un poète ou un artiste reste toujours jeune du moment qu’il enfante chaque jour une création ou une œuvre d’art.

Fattoum Abidi

24.12.2018

 

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