il en va du temps texte – abrutissant
j’ai rêvé d’écrire un poème – il m’a échappé
dans mon presque sommeil – puis sous les couettes
envolé en songe – frontière infranchissable ici
l’autre monde imperceptible à l’œil à l’ouïe ou à Pauline
puis après un temps,
rien ne revient c’est un jeu de chercher un peu des mots
qui n’était que de la poésie – je l’avais mis en scène en texte
dans ma tête le passage à la ligne quel mot à cours
quelle rime sortant par jardin
Le fond je me souviens était drôle il le reste un peu
Parfois peut-être faut-il mieux oublier
laisser la brèche se refermer emportant le mot poème
le texte de ma vie même laissé en gage aux anges de l’oubli
peut-être que par quelques sagesse astrale et ancienne
Quelques ombres rampante sur les murs des cavernes de l’âme
Iront murmurer ce poème de texte à un autre homme
une femme alors, qu’elle soit touchée par ma présence désincarnée
Et qu’un beau jour de solitude dans un livre je trouve
Le poème de ma vie aux lèvres d’une autre plume.
Peut-être qu’au fond c’est la raison qui nous rassemble
Nous les poètes de tout horizon pour être toucher par les poèmes des autres
Comme ci Rimbaud rencontre Verlaine ou Georges Sand écrivait à Alfred de Musset
C’est une façon romanesque de lire les textes de dire qu’on se les approprie qu’on les aime.
Bref le texte s’achève là – j’aurais dû l’écrire avant d’écrire.
Sourire…
Le super poème, les superbes mots du soirs dans le lit, qui feront un texte sublime, qu’on est certain que l’on se souviendra le lendemain…mais non disparu à jamais.
Murmurer nos mots sur une page, …
Merci à vous
Merci pour ce partage : la poésie, en effet, réunit !