Il était une fois un rouge chaperon
Parti voir sa mémé à la belle saison
Une vieille grand-mère à l’accent parigot
Qui laissait le soleil réchauffer ses vieux os
Mais avant la visite à cette noble Dame
Elle fit en 2 CV le grand tour de Paname
Elle alla jusqu’au moulin de la galette
Où encore toute chaude elle put en faire l’emplette
Puis passa au Printemps dépenser quelque argent
Pour offrir du sent-bon à ses beaux cheveux blancs
Pendant qu’elle lambinait dans ce lèche-vitrine
Le temps ce vieux coquin défilait sa bobine
Il y avait tant à voir dans cette métropole
Des cinés, des musées et même la Coupole
Quand le soir fut tombé enfin elle repensa
Au but de sa visite alors elle pénétra
Dans la forêt d’immeubles tous aussi grands que beaux
Car tous d’art nouveau près du Trocadéro
Elle demande sa route à un vieux loup de mer
Qui d’un air innocent, lui sort du nez les vers
Ou vas-tu de ce pas joli chaperon rouge ?
Je m’en vais voir mère-grand juste après le feu rouge
Aussitôt connaissant l’endroit comme sa poche
L’animal détale pour se taper la cloche
Confiant dans ses ratiches il mord la vieille dame
Mais il en faudrait plus pour que l’acier s’entame
Si bien que l’Ysengrin s’y cassera les dents
Et ira tout penaud rejoindre les sans-dents
Puis voilà la petite qui rejoint sa mamie
Et qui toute à sa joie fait sitôt ce qu’elle dit :
« Tire la chevillette la bobinette cherra »
Elle tire la chevillette et saute dans ses bras.
Voilà donc une fable qui se termine bien
Que Perrault me pardonne si j’ai changé la fin
Tout droit réservé
Bonjour, je préfère votre fable car j’ai en horreur que l’on attaque les loups qui ne subissent que l’idiotie du genre humain et cela continue…. Lyse.
Heureux que ce conte vous ait apporté un peu de réconfort dans ce monde de brutes…
J’ai vraiment adoré. Bravo et merci pour ce partage…
Heureux que ce conte vous ait plu…