La vie s’écoulait
Depuis des lustres
Tranquille et sereine,
Avec Ninon la directrice,
Dans cette maison de retraite.
Sa réputation
Avait dépassée les limites
Du département,
On refusait des entrées
Et puis Ninon
Avait voulu rejoindre sa région.
Elle avait obtenu sa mutation,
Une jeune femme acariâtre,
À la peau jaunâtre
Était venue rejoindre au grand dam
Des pensionnés, le pavillon
Tout en un instant était bouleversé.
La chambre 17
Ne faisait que perdre ses hôtes.
Marguerite, femme de militaire,
Veuve, aurait bien intégrée cette pièce
Pour aller rejoindre céans
Son époux décédé.
Voilà bien des années,
Mais la maladie vint gâcher
Ces derniers instants,
Elle n’en eut pas le temps.
En face de cette chambre,
Un couple de retraités,
Si lui était en forme,
Son époux vivat mal ce passage forcé.
La directrice acariâtre
N’avait rarement un mot
Pour la famille de ses pensionnés
On aurait dit
Qu’il n’y avait pas de vie
Au clos fleuri
Les repas étaient fades
Au dire des occupants.
Julie la rebelle,
Venait d’entrer en ces lieux,
Et, elle qui n’avait pas
Sa langue dans sa poche,
Allait faire entendre
Le son de la cloche.
IRIS 1950
Bonjour Iris j’ai lu avec beaucoup d’émotions ton écrit c’est fort touchant. Puis il faut que ça changer vers le mieux
Agréable journée
Mes amitiés
Bises
Fattoum.
Merci pour ce partage qui exprime une réalité, malheureusement vécue par un grand nombre de nos retraités.