Un ciel d’argent où un nuage dort
La barque vacille comme une feuille
Sous les arcs des érables qui s’effeuillent
Et il pleut sur les gens des perles d’or
Le ciel coiffé dans le miroir du lac
La barque faucille, sa poupe en feu :
Dague les vents et les voeux impétueux
Fend et décoiffe l’eau en mille flaques.
Et le bois des rames claque la toile
Sur la barque des enfants héroïques
S’imaginent à Troie, ou dans les étoiles.
Et le cristal décati reste stoïque.
Les ondes d’eau aux reflets irisés.
Que le vent balaie d’un souffle impérial
Et le lac en oublie qu’il s’est brisé
Et le lac redevient miroir vernal.
@A LeMat
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Beau texte et bien écrit,
Merci
Merci beaucoup pour votre commentaire.