Il chérit la rousseur splendide
De sa crinière aphrodisiaque,
Et sa parure d’éphélides,
Plus céleste que le Zodiaque !
Pendant l’amour, il s’imagine
Survoler le fauve d’automne,
Et boire une averse divine
Aux cent baisers qu’elle lui donne !
Ses seins pâles, qui l’obnubilent,
Revivent dans sa mâle main,
Tant ils sont souples et dociles,
Et pleins de désir féminin !
Aussi, l’intime cavité
De sa partenaire l’invite
A montrer sa virtuosité,
Pour une corrida d’élite,
Avant qu’il porte l’estocade
Et qu’au plaisir elle succombe,
Dans une intense roucoulade
Qui ferait taire une colombe !
©Extrait de mon troisième recueil de poèmes “La félicité”,
publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be
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