La Ride – Meriem

Avancer la couleur, ultime pion de la danse finale.

Sublimer l’amour, être l’hôte dans ce plein fou rire, cette insolence dont l’aube s’est agenouillée pour mieux embraser le jour.
Cet amour de rien qui donne la force aux épaules sensibles, désinvolture du geste, élégance sans aucune éducation.
La nature du Sensible, le sentiment de l’invisible au silence entendu.
Et l’exil, comme une capitale.
Terre promise, demeure du tangible,
Nulle part.
En surface plane le dénuement à la verticale.
Le carburant ironise la marche du temps.
La passion.

Mais crève les pupilles trop lourdes et déprimantes du jour afin qu’il t’inonde de sa bonté, la farandole, la ribambelle, la rue.
L’ineffable.
Le souffle.

Sublimation hors du temps.
Geste de l’impossible,
L’immersion.
Les feuilles d’automne et les escargots. Chemin aux rides certaines.
Le temps,
Aspiré de l’autre.
Évidence,
Même lorsque tout s’éteint,
Même lorsque tout se défait.
L’éternité d’une empreinte et grimper jusqu’aux origines.
Le sentiment.
Le tant à vivre.
La nonchalance…
Tu es au présent,
Cette assise qui éreinte l’esprit…
Il te manque le tant.
Le temps c’est devant…
Ce souffle aspiré de l’autre
Te renaîtra à la vie.

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