Le ciel est gris,
il a couleur de plomb
et mon âme se sent,
triste et mélancolique. Par la fenêtre, je regarde la pluie,
qui ruisselle et les gouttelettes,
qui s’étalent sur la vitre. A l’intérieur, pas loin de moi,
j’entends les bûches qui crépitent,
léchées par des flammèches jaunes,
qui répandent une douce chaleur. la pluie redouble d’intensité,
s’écrase sur le carreau avec fureur,
laissant entendre,
comme un roulement de tambour. Les gouttelettes se répandent,
en larges sillons qui forment,
comme de larges arabesques,
aux formes variées sur la surface. Mes pensées s’envolent
comme un nuage happé par l’humidité,
et me voilà pris ,
prisonnier d’un voile humide. | Le vent souffle en rafales,
et éparpille mes idées à tout vent,
elles ne sont plus qu’un de leurs éléments,
qui tournoient au rythme de leur danse. Au fur et à mesure de leur ascension,
ma pensée s’étale, mon imagination se décuple,
et me voilà au-dessus,
dominant la volute de nuages sombres. Soudain, le concert prend fin,
l’opacité se dissipe,
et je me retrouve devant ma fenêtre,
regardant les dernières rigoles d’eau s’effacer. Le soleil perce maintenant les nuages,
et laisse apparaître un rais de lumière
percer à travers la fenêtre
jusqu’à m’éblouir. Au travers, je vois maintenant,
le paysage qui se dessine,
au fur à mesure,
que l’eau dégoulinante s’échappe. L’été vient de se terminer,
l’automne se montre timidement,
la nature humide est rutilante !
Ah qu’il est bon de vivre. Titre et illustration : Nath La Muse
Texte : Eric de La Brume
Le 7 décembre 2018 |
Vous avez raison Eric , automne ou hiver il est bon de vivre. Même si…
de bien beaux mots Eric..
Anne
Bonjour, cette ambiance est très bien décrite, il ne manque que le chat sur vos genoux, c’est un peu le reflet de ce que je vis ce jour mais cette mélancolie ou ce temps nous incitent à nous blottir afin d’écrire ou lire d’autres poèmes pour le partage et cela ne peut être que positif. Amicalement poétiquement.