Notre tendre forêt recèle une eau dormante
Où viennent s’abreuver les nobles cervidés !
Je la fréquente en rêve, et le désir me hante
D’y aller me baigner, avec toi, cet été !
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Après avoir quitté nos habits, sur la berge,
Nous entrerons dans l’onde hospitalière et tiède !
Il fera nuit. La Lune errera, comme un cierge,
Et je verrai ta face aimée, grâce à son aide !
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Nos corps auront laissé leur pesanteur à terre,
Et je te bercerai dans une danse folle,
Jusqu’à ce que ta bouche à ma bouche se colle !
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Puis nous échangerons bien des préliminaires,
Avant qu’une embrassade effrénée nous unisse,
Et que nous prenne ensemble un torrent de délice !
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©Luc Harache
Extrait de mon troisième recueil de poèmes “La félicité”,
publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be