Tu cours après la gloire,
Alors tu revêts ton habit de foire,
Et tu poursuis ton oeuvre illusoire,
Tu crèes, mais personne pour y croire.
Tu comptes sur le temps pour émerger,
Et embellir ton talent caché, en germe,
Mais, tu te répètes sans charme, terne,
Tu t’exprimes au hasard de balivernes.
Tu ne veux pas étudier de peur d’être pollué,
Ton orgueil refuse l’inspiration déjà née,
Et ton oeuvre ne doit rien qu’à toi même,
Ainsi, plus elle est alambiquée, plus tu l’aimes.
Autodidacte de la plume, tu oublies ce qui l’anime,
Ainsi, délaisses-tu le sens pour inventer des rimes,
Au coucher, la tête sur l’oreiller, tes rêves s’expriment,
Ces mots les plus beaux s’effacent aussitôt, quel crime !
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Osons sans attendre la gloire ni de retour magique, rien que d’être lu est une victoire. Exprimons-nous, échangeons, mettons des sens dans nos expressions et nous avancerons. Continuez, merci.