Assis à la terrasse d’un café,
A la lueur bienveillante d’un lampadaire orangé,
Venus se délasser en fin de semaine,
Tenant à la main une coupe pleine,
Parlant du futur et des mille joies du présent,
Mêlant éclats de rire et étonnements,
Ils ne virent pas la Faucheuse
Se ruer dans leur grand champ de blé.
Ils tombèrent sous le regard d’acier
de leurs bourreaux assoiffés
de sang à faire couler.
Poursuivant leur sanglante chevauchée ,
Élevant au ciel l’une après l’ autre
les âmes de leurs innocentes victimes,
Semant par leurs crimes le chaos et l’horreur
Ils ne laissent dans nos cœurs qu’une intense douleur.
Je ne te connaissais pas, fêtard nocturne
Et je te pleure cependant ,devenu taciturne
Comme un frère pleure un frère
Un ami, un copain, un confrère.
Dans ce monde si meurtri
par d’abominables conflits,
Il nous faut s’accrocher
à ce qu’il nous reste d’humanité,
et garder une pensée
pour tous ceux dont l’encre a séché
dans le livre de leur vie inachevée.
C’est tellement plus beau que leurs reportages voyeuristes… comme une belle photo en noir et blanc