LA FÊTE FORAINE
Fête foraine
Rien qu’à prononcé ton nom
Ça me donne des frissons
Tu me rappelles , mes douze ans
Où malicieusement, je mentais à maman
Lui disant, je rejoins Denise avec qui
Nous allons sagement ,apprendre nos leçons
Ainsi je pris le bus pour rejoindre mon amie
Celle-ci, m’attendait déjà à la fête foraine
Voulant déjà voler, de mes propres ailes
Je m’installe dans une chaises volante
J’avais l’impression ,de monter jusqu’au ciel
A l’arrêt de ce manège , je m’empressais
De rejoindre mon amie devant la grande roue
Où impatiemment ,m’attendait Denise
Excitées ,à nous d’enjamber notre siège
De la haut ,nous découvrons Paris
Plus rien pour effacer nos délires
Je calculais que choisir, comme manège
La prochaine fois, pour assouvir
L’envie de monter sur ce cheval de bois
De ce carrousel , brillant de mille éclats
Qui m’entraînait dans sa ronde
Tels ces chevaux qui flamboient
Ces moments d’évasion où je serai
Maître de moi,cette adolescente surprise
Devant ces échoppes de gourmandises
Attirées aussi devant ces stands de tirs
Où par ces jeux de hasard
Pour pêcher une petite peluche
A suspendre, comme une star
Telle, une abeille dans sa ruche
L’heure de rejoindre nos pénates
Fut venue, étourdies par ces émotions
Dans nos têtes ,les visages d’automates
Nous suivront ainsi ,jusqu’à notre maison
Texte de Colette Guinard
Le manège de l’enfance présent en nous
Dans cette fête foraine, quelque part au milieu des autres attractions, il y a le manège de votre vie, avec ses sensations, avec ses émotions, le cœur qui chavire, l’esprit un peu perdu…
Gardez cette jeunesse mon Amie.