De vous conter il me plaît,
Ce que mon cœur me dicte
Et que ma raison refuse.
Le vent emporte vos ritournelles
Vers cette gourgandine,
Qui n’est pas aussi blanche,
Ni aussi fine, que le marbre de Paros.
Passé j’ai vu,
Vos billets et de vos sonnets je m’abreuve,
D’une appétence jalouse je suis.
J’ai ouïe dire que votre plume
Se couche bien souvent,
Sur les rondeurs de son parchemin.
Je le confesse me rendra-t-on coupable
De cette douce ivresse !
Coupable, je le suis mon seigneur,
De vos mots vouloir en abondance,
Qu’ils se couchent, en pâture sur mon corps.
Quel plaisir vous me feriez,
En m’offrant moult appétences en extase,
De mon corps non défendant.
Je contemple mes charmes
D’un doux soupir.
De vous j’ose m’approcher,
De mes courbes, de trop près, vous effleurent.
Sont pour elle, vos mots en ce jour,
Sont pour moi, mes pleurs en ces nuits,
Imaginant qu’ils me quémandent et me supplient,
Que pour moi, ils sont.
prés de vous je reste, à désirer vos mots.
J’attendrai.
Votre dévouée..
2017© Anne Cailloux
joli texte tout en nuances, humour, tendresse, désir…
C’est un vrai plaisir à lire
Merci Anne
Chantal
Merci à vous de vos mots Chantal.
Plein de finesse et de sous-entendus susurrés… Bravo
Merci à vous, j’aime les sous-entendus..
très jolie complainte poétique
douce de mots et d’un désir.
bravos
oli
Merci à vous Olivier.