Si j’écris….
c’est au nom de mes idées
j’écris comme je respire
je pose mes idées mes rancœurs mes délires
sur du papier du carton ou sur les murs
Petit fils d’agriculteur, d’ouvrier d’usine
je suis moi aussi un enfant de la France du bas
j’ai connu les grèves la rue les bagarres
c’est comme çà qu’à 18 ans je suis parti de chez mes parents
bon gré, malgré, bancal ou pas, j’ai un peu réussi ma vie
en bossant un peu partout dans tous les domaines
Si j’écris c’est au nom de mes idées de prolétaire
militant par l’écrit contre l’injustice, l’inégalité,
le libéralisme, qui nous perdra et le profit
J’écris tout ce que les gens pensent tout bas
par peur des représailles distinctives
cette peur bien ancrée en plus de la dérive volontaire
par le confinement et re confinement, le gouvernement
contrôle les libertés de la masse populaire
On ne peut plus bouger sans être sanctionné
on ne peut plus manifester notre mécontentement
on ne peut plus sortir pour se détendre
métro, boulot, dodo, sont les seules choses autorisées
Il faut montrer patte blanche si tu veux sortir
depuis plus de deux cents ans nos libertés s’amenuisent
sans que personne ne se relève, réagisse,
comme tétanisé, halluciné par la technologie
tout cet étrange déroulement
ressemble étrangement à l’occupation et vichy
je n’ai ni dieu ni maître
©
“je pose mes idées mes rancœurs mes délires
sur du papier du carton ou sur les murs”
Poétique. Merci.