En avril, je ne me découvre pas d’un fil.
Sans le faire exprès j’ai remué le couteau,
Car en mai “j’ai fait ce qui me plaie”.
Plume sait recoudre à coup de mots.
Elles sont sur ma blanche page indélébile.
L’encre n’a rien contre le temps et contre l’eau.
Je garde les cicatrices sans me sentir imbécile.
Je m’en fiche, elles sont pour moi les motrices.
Colibri rapide, les ailes sont mes cils.
Je ne vois plus le réel.
Je colorie le vide d’amour en missiles.
Le rêve que j’ai fait la veille,
Je souris au matin, car il me rappelle.
Jamais deux pareils.
Les oiseaux se rassurent et le ciel, en gribouillis se raye.
Les sons de mes blessures, à la longue…
Je regarde, mais je n’en crois plus mon oreille.
27 ‘’ j’ai fait ce qui me plaie” fou
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Bravo Poète Fouad très beau poème qui se termine sur une note positive, j’ai aimé ma lecture et surtout ça me rappelle: nos rituels de saisons se résumant par ce beau proverbe qui dit en mois d’avril ne te découvre pas d’un fil et en mai fais ce qu’il te plaît. dommage avec les changements climatiques causés par l’humain, ce proverbe est valable plus au moins selon mon avis.
agréable soirée
mes amitiés sincères
Fattoum
Merci pour vos beaux partages poétiques Poète Fou !
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Alain