Il suffirait pourtant… – Brahim Boumedien

Il y a des moments où une grosse boule

Se forme dans le cœur, au point de l’éclater

Lorsqu’on a l’impression que l’univers s’écroule

Qu’on n’apprécie plus rien dans cette obscurité

 

Lorsqu’on a l’impression que le monde est injuste

Lorsqu’on se sent spolié de ce qui nous revient

Et lorsque devant nous, l’horizon est triste

Lorsque tout laisse croire que la vie ne vaut rien

 

Il suffirait pourtant de choisir un livre

S’asseoir ou s’allonger, bercé par la musique

S’évader un moment, essayer de survivre

Et rêver un instant, faire l’amnésique

 

Penser à l’être cher, qui nous tient en éveil

Et cet antidouleur à nul autre pareil

Qui ne coûte pas cher et qui nous émerveille

En ces temps moroses, sans charme et sans soleil

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Brahim Boumedien

Brahim Boumedien (677)

- Diplômé de l'Ecole Normale Nationale d'El-Harrach - Formateur (Education Nationale et Formation professionnelle) - Ancien professeur de Techniques de gestion et de Techniques d'Expression - Ancien professeur à l'ENNET - Ancien directeur de collège. S'occupe actuellement de recherche pédagogique (lutte contre l'analphabétisme, en particulier)
Site Web : http://pedagotec.e-monsite.com

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5 Commentaires
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Patrice Rey
Membre
21 avril 2025 13 h 28 min

Je pense que la poésie est aussi un bon remède pour se garder de la souffrance et de l’injustice. C’est un révélateur d’amour qui rejoint la méditation !
C’est donc à méditer…

Jean-Marie Audrain
Modérateur
20 avril 2025 17 h 28 min

Je dirais que la seule pensée à laisser monter est la méditation comme une forme d’abandon à la providence divine.