Délirant au bord de l’oubli et luttant seul
Cette nuit qui refuse d’obéir à l’aube
Où le noir me ronge en plein air sous le tilleul
Dans les cauchemars qui me coincent et m’englobent.
À côté du pont de la mémoire en ruine
Des roses en amont dont je ne me souviens,
En aval de nulle part naissent leurs épines
Qui laissent tomber les pétales parisiens.
Sans surveillance et en silence les mots passent
Dans la monotonie si terne qui me tue
Puis le temps s’oublie, les visages et l’espace
Tout est devenu nu, un statut dévêtu.
Pas de différence entre la nuit et le jour
Quand les heures passent sans s’en apercevoir
Tout est brun, tout est noir, sans limite et contours
Alzheimer a les yeux ouverts mais rien à voir.
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J’ai bien compris votre: “expression” de mon côté, c’est: Parkinson!