Quel noir silence plane en ce flou du miroir
Où s’est évanoui en éclats ton absence
Ton doux regard fuyant ma présence en errance
Qui brise la glace où se fige l’espoir
Dans ce miroir
Nous nous mirions
Heureux d’être ensemble
Fous d’espoir
Nos marches s’enlisent aux lambeaux du brouillard
S’est engourdi mon cœur de froide nostalgie
Aux journées de tristesse s’enracine ma vie
Qui s’enchaînent aux gouffres d’un abîme blafard
Mon cœur,
lui aussi est devenu de glace
Il s’est arrêté
De battre, quand je t’ai quitté
J’attends ton chant troublant pour apaiser mes plaintes
Qui saignent de mes veines son flot égaré
Mais où es tu passé, éclair de vérité
Le temps assassin nous a volé nos étreintes
Dans le vent,
J’entends ta plainte
Et voudrais te rejoindre
Au pays de l’amour
Ma détresse a vidé mon âme emprisonnée
Ton ombre poursuit mes dérives dans le noir
Sur des chemins trompeurs, j’ai cru t’apercevoir
Serais-tu l’illusion qui trouble ma pensée
Pâle lueur,
Mes ailes dans les limbes
S’éclairent lorsque la nuit descend
Mais seul un œil averti
Peut m’apercevoir
Dans l’absolu noir
S’étiole l’horizon sous des nuages gris
Qu’endeuillent mon cœur gourd
D’un manteau de souffrance
Je n’ai pas su t’aimer, Ô rêve d’innocence
Ma nuit silencieuse en secret guette tes cris
Ma souffrance est muette
Et, je vais dans ma quête
Attendant l’instant suprême
De l’heure de la délivrance.
duo PASCAL – IRIS 1950
Merci à vous Christian SATGE d’avoir apprécié mon écrit. Belle et agréable journée. IRIS
Qui n’a pas connu ces souffrances ? Merci pour ce texte très sensible.
Merci, chère amie, pour cet émouvant partage auquel on ne peut rester insensible.