Etoile et toi le …
Dans mon ghetto grouille la tourbe des Juifs.
D’eux, j’ai gardé le côté fugitif.
Musique en opium sourdant d’un archet,
s’envolent des notes comme roses de papier…
Un violoneux des rues me fait rêver,
aucune lumière crue, des pas feutrés.
Ne jamais jeter l’amour aux pourceaux
qui vous rongent le ventre et puis les os.
Quand dans la nuit un long rideau se fend,
ce que l’on voit derrière, nul ne l’entend.
Le cri à la vie comme une déchirure,
souffles au diapason repoussant les murs.
Arrêter le temps , fermer les paupières,
ses mains sur ma peau brûlant les frontières.
Je tracerai son visage sur une toile,
peindrai en fond les six branches d’une étoile…
Marie-Paule Dautel
(Tous droits réservés)
Si beau.
“Ne jamais jeter l’amour aux pourceaux…”
L’amour est perle précieuse.
“Ô temps suspends ton vol, et vous, heures propices, suspendez votre cours, laissez-nous savourer les rapides délices, les plus beaux, de nos jours” c’est ce que disait le poète et c’est ce que j’avais envie de dire en lisant ce beau partage ! Merci !
Un texte aussi beau que poignant. On voit tout décor et personnage, on entend tout… et on pressent le reste. De la belle ouvrage. Bravo.
je remarque que je vous ai inspiré à décorer les vers, j’en suis ravi, il le faut
c’est comme une sonate jouée par un instrument votre violon
et ne fuir sa vision des mots et leur mélodie, et attirer le monde d’un visuel
merci pour ce texte
Ol