Notre planète s’échappe
On lui a retiré sa soupape
Les arbres fruitiés tremblent
Les étoiles perdent leur ensemble
La nuit s’enfuit, perd son chemin
Les fleurs fanent dans nos jardins
Le soleil, si fort jadis
En a perdu ses prémices
Et je vois les pénombres
De notre ciel restant dans l’ombre
Les éclats de lune se dispersent
L’aube se laisse à la paresse
Le monde se perd à chaque seconde
Toi l’abject, tu es immonde
Mais qu’as tu fais toi de nos vies ?
Tu nous retires nos plus beaux astres
Mais qu’as tu fais Mon Dieu au juste?
Notre terre file au désastre
Mais il reste toi, moi et puis eux
Et dans la peur, le courage demeure
L’humanité survit à ton mépris
Malgré la prison que tu nous infligés
Les hommes, les femmes en paient désormais le prix
Mais la reconstruction est un prestige
Toi l’immonde, tu cherches une seconde
A nous détruire, nous envahir
Mais l’Homme sera plus fort
Et plus armé à l’avenir