Qui donc m’avait poussé à venir à l’étable ?
J’y découvris Gaspard, Balthazar et Melchior
Qui venaient apporter l’encens, la myrrhe et l’or
Présent dispendieux dont j’étais incapable.
Là, sans rien à donner, je me sentis coupable.
En découvrant ainsi, cet enfant, ce trésor,
Je me sentis blêmir et trembler plus encor
Comme on le fait devant un être redoutable.
Que faire maintenant ? Je restais sans bouger
Ignorant tout de ce qu’il me fallait penser,
J’étais comme enserré dans de subites chaînes.
Là, démuni de tout, j’étais au désespoir,
Je n’avais à offrir que mes peurs et mes peines.
Mais l’enfant tendit les bras pour les recevoir !
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Très beau sonnet, merci pour le partage
tu es trés bien dans l’époque avec ce sonnet !
juste un p’tit peu en avance de trois jours