Nous sommes lundi, la semaine vient de commencer.
Dehors, le soleil brille. C’est une belle journée d’été.
Pourtant dans ma chambre, avec les rideaux fermés,
Je suis triste. Il me prend l’envie de tout quitter.
Lassée d’attendre des nouvelles qui ne viennent jamais.
Lassée du téléphone qui ne va pas sonner.
Tout cela, non, je ne peux plus le supporter.
C’est pourquoi, de m’en aller, j’ai bien décidé.
Mais je m’interroge : à quoi cela servirait ?
Personne dans ma famille n’en serait chagriné.
Comme avant, comme toujours, la vie continuerait.
Quant à moi, je serai dans le trou, enterrée.
Oui, je crois bien que peu de gens me pleureraient
Si de partir, si de la vie, je voulais quitter.
Je ne vais pas le faire, je suis une femme sensée.
Même si des fois, j’ai envie, oui, de tout quitter…
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés
Alain, c’est encore moi. Il y a des jours comme ça lol. Il manque un verbe au début de ce texte : “Nous sommes lundi, la semaine vient de commencer.” Et pour faire plaisir à Alain Salvador, serait-il possible de remplacer “fille sensée” par “femme sensée” ? Merci beaucoup Plume de Poète !
l’envie de tout quitter
oui, je la connais et les mêmes interrogations me viennent !
manquerais-je à quelqu’un , verrait-on seulement que je ne suis plus là ?
avec la maladie chaque jour à combattre, je la connais oui cette envie
Merci Odile pour ce texte dont les vers expriment librement des émotions et ressentis profonds.
🪶Écrire est thérapeutique et permet le flot de lumière dans la réflexion….et de tirer pour ouvrir…”les rideaux” de son soi parfois oppressé et compressé.
🪶”Dehors, le soleil brille.” Pour éclairer l’intérieur et que l’on voie plus clair et avance dans l’espoir et l’attente d’un matin vers son destin, qui n’est chagrin.
Dans la nuit se tend vers soi une main qui comprend.
Est là une oreille qui entend les cris…
Un cœur qui compatit…
🪶Pensées chères. Lucienne. 🌈
Pensées insensées d’une ado angoissée.
Ce n’est que mon ressenti
Bonjour Jean-Marie, merci beaucoup (encore une fois) pour vos gentils mots. Je ne sais pas quoi vous dire…
Merci chère et talentueuse Odile pour ce partage de ressenti. Je me dis souvent que si je mourrais cette nuit, personne n’en serait ni informé ni chagriné. Même pas mes enfants, pourtant impatients de s’emparer de leur héritage. Serait-ce la seule raison qui me maintien en vie? Nous avons tous un héritage imprenable, celui de notre tréfonds. C’est lui qui peut et doit donner valeur à notre quotidien, à l’insu des autres qui ne s’intéressent sûrement qu’à leur ego pour oser te délaisser de la sorte.