1.
J’ai écrit ces quelques lignes, juste pour toi,
Mais je sais que tu ne les liras jamais,
J’ai écrit quelques poèmes rien que pour toi,
Il n’y a rien d’aussi tragique dans la beauté
De quelques vers, et je te dis encore une fois,
Merci pour ce que tu as été, ce que tu fus,
En une si courte existence qui s’est tue !
Si j’écris cette ode triste rien que pour toi,
Oh, maman ! Alors je te dis merci pour ce toit !
2.
Je voudrais tellement écrire un roman à ton sujet,
Mais je ne sais pas par quel bout commencer ;
Comment brosser tous ces instants maternels,
Quand j’ai si peu de souvenirs dans ma pelle
Et mon sceau ; j’aimerai dédicacer ce livre,
A ta mémoire, juste pour toi, et encore vivre,
Un instant auprès de mes souvenirs, une fois de plus,
Te rappelles-tu quand nous prenions le bus,
Ceux sont des réminiscences éparses qui me reviennent,
Quand je pense à toi et remontent avec mes peines.
3.
J’ai fait une liste non exhaustive de tout ce que tu avais
Fait, ici sur cette terre, j’ai rangé mes souvenirs
Sur une vieille étagère familiale auprès de ta beauté
Sous verre, d’une photographie tendresse, et le plaisir
De la contempler encore, quelques fois, quand je pense
A toi, à la richesse de tes amours envers un fils,
Je prends le cadre et la photographie pour une danse
Mélancolique, d’un souvenir d’une mère à un fils.
4.
J’ai lu un livre sur l’amour à propos d’une famille,
Qui ressemblait à cet arbre généalogique, et la brindille
Que je suis contemple les branches qui parcourent
Des racines vers le ciel, où les nuages courent,
Noircissant de larmes mes yeux embués d’amour,
Voilà, mon poème se finit comme tous mes jours,
Quand je pense à toi, merci pour tout cela maman,
Merci pour tout cet amour tellement captivant !
5.
Je referme le livre à présent, tu restes dans ma mémoire,
Enfermée à jamais, gardée jalousement, tendrement,
De l’aube du jour au crépuscule plombant du soir,
Ma destinée m’appelle à nouveau, maintenant
Je dois partir rejoindre les miens, je sais que tu es,
Que tu seras toujours présente comme une fleur de beauté !
Très beau et touchant. Merci, Hubert-Tadéo, pour ce partage qui me ramène au passé, et ramène des vagues de souvenirs. On n’oublie pas sa mère. N’est-ce pas ?
bravos pour ce retour sur ce site . Bel écrit , comme de lémotion
Oliver